Lors de la campagne 2018-19, Cam Atkinson a atteint un sommet au niveau des buts avec un total de 41 succès. Cette année-là, il évoluait avec un certain Artemi Panarin, qui l'a certes aidé à atteindre ce plateau colossal. Le Russe avait récolté un total de 87 points, dont 59 mentions d'aide, lors de cette campagne "record" d'Atkinson. L'année COVID, soit 2019-20, il a fait scintiller la lumière rouge à seulement 12 reprises (44 rencontres), ce qui a alimenté les discussions à son égard. Est-il capable de marquer sans Panarin?
La réponse est... absolument. Avant de jouer avec Panarin, il était déjà reconnu comme un bon marqueur, sous-estimé par plusieurs. Depuis le lancement de sa carrière à temps plein dans le show, il a marqué respectivement 21, 22, 27, 35, 24 (en 65 matchs) et 41 buts. Il a évolué deux saisons avec l'électrisant joueur russe, donc ses 35 buts, et même ses 27, il les a marqués sans Artemi Panarin.
«Ça allume sûrement un feu sous mon derrière. La saison avant que Panarin ne quitte, j'ai eu 41 buts, donc tout le monde en 2019-2020 a dit, «il n'est rien sans Panarin». Je veux dire, sérieusement? Panarin est un grand joueur, aucun doute. Mais j'ai obtenu 27 maudits buts l'année avant Panarin et 35 l'autre année d'avant. Les gens tournent la page très vite sans vraiment savoir.» - Atkinson
Comme John Tortorella l'a gentiment indiqué, si Atkinson évite l'infirmerie et qu'il ajoute un brin de constance dans son jeu, il reviendra rapidement à ses standards. Jarmo Kekalainen, le directeur général des Blue Jackets de Columbus, a greffé Max Domi à son groupe (en échange de Josh Anderson), ce qui pourrait certes appuyer Atkinson. Mine de rien, Domi est apte à distribuer la rondelle.
