Maxim Lapierre raconte son passage avec le Tricolore

Publié le 17 avril 2021 à 19h00
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L'ancien numéro 40 du Canadien Maxim Lapierre a toujours eu le CH tatoué sur le coeur. Le nouvel analyste de TVA Sports a raconté les émotions qui le traversaient lorsqu'il enfilait le chandail de la Sainte-Flanelle.

« Quand tu ouvres les portes, tu entends la foule, tu entends la musique. Tu te sens un peu comme un gladiateur, le spectacle s'en vient et c'est quelque chose de gros.»

Selon Lapierre, ce qui l'a aidé à connaître du succès dans la LNH est sa mentalité par rapport au prochain match.

« J'ai toujours eu l'impression que j'avais gagné un concours. Chaque match venait me chercher profondément, comme si c'était garanti que c'était le dernier », a mentionné Lapierre.


« C'est le Canadien de Montréal, tu fais partie de l'histoire même si c'est un match hors-concours. Il y a trop de belles choses qui se sont construites avant. Tu ne peux pas arriver là et faire dans la demi-mesure, ça n'a aucun sens.»


Un autre aspect qui a solidifié la mentalité de Lapierre est, selon lui, son passage dans la Ligue américaine. Après le repêchage de 2003, Lapierre a passé quelque temps dans la LAH pour se faire au niveau professionnel.

« On faisait des allers-retours à Hamilton. Je pense que c'est bon. On parle souvent des jeunes qui vont dans les ligues mineures. Tu apprends à te découvrir toi-même. Tu n'apprends pas à jouer au hockey, tu apprends à jouer comme un professionnel, à devenir un professionnel à l'extérieur aussi. »

« Honnêtement, quand je regarde en arrière, je trouve ça bien d'avoir fait mes débuts dans la LNH au compte-gouttes comme cela. Quand tu es cédé dans la LAH, tu es très confiant et tu as un plus gros rôle. Et quand tu remontes, tu es plus confiant parce que tu avais un plus grand rôle dans les mineures. C'est la bonne façon pour éduquer un jeune », a-t-il renchéri.

Lapierre s'est ensuite prononcé au sujet de Carey Price, eux qui ont été coéquipiers dans la Ligue américaine il y a quelques années. En 2007, les Bulldogs étaient en bonne position pour remporter le trophée Calder. Il ne manquait qu'un solide gardien et c'est à ce moment que Price a fait ses débuts chez les pros.

« On a eu un sauveur qui est arrivé en séries, un dénommé Carey Price. Moi, j'étais un jeune joueur, mais je regardais les vétérans autour dire: voyons qu'il arrive du junior et que c'est notre gardien partant. Le gars devrait peut-être faire ses classes. Le discours a changé après le premier match. »

C'est notamment grâce à Price que cette année là, les Bulldogs de Hamilton ont remporté les grands honneurs de la Ligue américaine. Le dernier sacre du club-école du Tricolore.
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