Bien qu'il n'ait pas disputé un seul match depuis la saison 2021-2022, Carey Price occupe toujours une place importante dans les finances et la structure des Canadiens de Montréal.
Avec une année restante à son contrat, d'une valeur annuelle de 10,5 millions de dollars, la direction du Tricolore pourrait chercher à transférer ce lourd engagement afin de libérer de la flexibilité salariale et optimiser sa gestion à long terme.
Toujours inscrit sur la liste des blessés à long terme (LTIR), Price ne reviendra vraisemblablement jamais au jeu. L'idée d'échanger son contrat à une équipe ayant de la marge sous le plafond ou désirant atteindre le plancher salarial refait donc surface, notamment à l'approche de la prochaine saison.
D'ailleurs, selon un informateur de la LNH toujours bien renseigné, ce ne serait qu'une question de temps avant de voir Kent Hughes se débarrasser du contrat de l'ex-gardien du CH:
Chris Johnston dit qu'une fois que le boni de Carey Price sera versé en septembre, il y a de fortes chances que le contrat soit déplacé.
Une équipe comme les Sharks de San Jose pourrait-elle aider les Canadiens?
Des formations en reconstruction ou peu actives sur le marché des agents libres pourraient être intéressées par ce type d'acquisition.
Pour le directeur général Kent Hughes, céder ce contrat pourrait non seulement soulager la masse salariale de l'équipe, mais également offrir plus de latitude pour d'éventuels ajouts. Toutefois, une telle transaction viendrait probablement avec un prix à payer: un choix au repêchage ou un jeune espoir pourrait devoir accompagner le contrat de Price pour inciter une autre équipe à conclure l'échange.
Le dossier demeure délicat sur le plan émotionnel. Carey Price reste une figure emblématique de l'organisation et un joueur adoré des partisans, mais sur le plan strictement opérationnel, les Canadiens doivent désormais penser à l'avenir et à l'espace qu'ils doivent créer pour construire cette nouvelle ère.