C'est officiellement terminé pour Martin St-Louis et son plan: ça doit changer
Crédit photo: Capture d'écran
Après une deuxième défaite consécutive contre les Capitals de Washington, l'entraîneur-chef des Canadiens de Montréal, Martin St-Louis, devra modifier son plan.
Encore une fois hier, les Canadiens n'ont pas seulement subi la défaite, mais ils ont laissé les Capitals s'imposer physiquement.
En troisième période, alors que les Canadiens tentaient de revenir de l'arrière, Lane Hutson, en repli défensif derrière son filet, a laissé la rondelle à son poursuivant, Tom Wilson, par crainte de finir étampé sur la baie vitrée.
Accepter une mise en échec pour conserver la possession de la rondelle est un sacrifice que font les joueurs dans les équipes qui se rendent loin en séries.
Également en troisième, lorsque Cole Caufield a été projeté au sol après un coup de poing au visage, personne n'est venu à sa rescousse.
Oui, l'important sur le moment était de marquer un but, mais à la longue, cette absence de réponse fera mal à l'équipe, surtout en séries.
Le plan de match de Martin St-Louis
Dans la défaite d'hier, comme on l'a vu à de multiples reprises cette saison, Martin St-Louis n'a pas hésité à passer des messages à certains joueurs en les clouant au banc en troisième période.
Même s'il n'est pas rare de voir des équipes tirant de l'arrière en séries réduire leur banc pour envoyer leurs meilleurs éléments sur la patinoire, St-Louis a décidé de prioriser une dizaine de joueurs, qui, selon lui, pouvaient aider l'équipe :
« J'ai pris des décisions comme entraîneur et j'ai choisi de raccourcir mon banc beaucoup en troisième période. J'y allais avec neuf ou dix joueurs, ceux qui pouvaient aider la cause. »
Patrik Laine, Ivan Demidov, Emil Heineman, David Savard, Joel Armia et plusieurs autres n'ont pas eu beaucoup de temps de glace.
Dans le cas de Laine, c'est particulièrement flagrant : il n'a pas joué de toute la troisième période.
Le capitaine Nick Suzuki a commenté la décision de son entraîneur :
« Nous avons raccourci le banc en troisième période, a murmuré le capitaine. Nous avons eu nos chances, nous avions encore de l'énergie. C'était la décision de Marty. Nous savons que nous pouvons rouler nos quatre trios. Mais quand tu perds, un entraîneur doit prendre des décisions. »
Les Canadiens retournent donc à Montréal avec un déficit de deux matchs, un scénario loin d'être idéal.
St-Louis doit-il changer son plan ?
Selon Marco D'Amico, la manière dont Martin St-Louis utilise ses défenseurs n'est pas viable pour un long parcours éliminatoire.
Dans une publication sur X, il a mentionné que le CH devra prendre une décision à la ligne bleue, considérant le temps de glace de Savard, Struble, Hutson et Matheson.
Il a terminé en ramenant le sujet d'Arber Xhekaj sur la table.
« Les Canadiens vont devoir déterminer quel est le plan avec Savard et Struble ; ils ont joué respectivement 9 et 10 minutes ce soir.
Pendant ce temps, Hutson et Matheson ont joué plus de 25 minutes.
Ce n'est tout simplement pas soutenable s'ils veulent que cette série dure longtemps.
Et puis, il y a Xhekaj. »
Pendant ce temps, Hutson et Matheson ont joué plus de 25 minutes.
Ce n'est tout simplement pas soutenable s'ils veulent que cette série dure longtemps.
Et puis, il y a Xhekaj. »
Insérer Xhekaj dans la formation pour le troisième match pourrait donner confiance à ses coéquipiers et aider le CH à prendre le contrôle de la série, sur sa patinoire.
Jusqu'au match de demain, il ne fait pas de doute que la décision de Martin St-Louis concernant Arber Xhekaj continuera d'être polémique. Restez à l'affût pour les derniers détails.
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