Martin Lemay a trouvé quelques arguments pour vendre Ryan Poehling

Lemay a apporté deux nuances intéressantes lorsque les boys jacassaient du dossier (contrat) Phillip Danault. Tout d'abord, ce n'est pas juste envers le kid de lui collé le qualificatif de flop aussitôt. Vous n'avez qu'à penser à Danault, par exemple, qui n'était pas un grand moulin offensif lors de sa première campagne complète au sein de la Ligue américaine. Lors de celle-ci, il a accumulé un total de 26 points en 72 duels, et ce n'était pas tellement évident de se démarquer.

Pour ce qui est de Poehling, qui a eu toute une claque au visage en 2019-20, il a récolté un total 13 points en 36 rencontres, lui qui a raté quelques matchs afin de soigner une commotion cérébrale. De l'autre côté, on peut analyser la carrière "AHL" de Charles Hudon, qui était phénoménal... alors que dans la Ligue nationale, il a été incapable de s'adapter. Deux poids, deux mesures .

Tout ça pour dire que rien n'est encore perdu pour Poehling. Le joueur de centre au gros gabarit a certes compris des choses lors de la saison 2019-20, où ce fut pénible à plusieurs niveaux. De un, il doit renouer avec sa confiance. De deux, il ne doit pas négliger l'entraînement physique comme il l'a peut-être fait lors de son premier séjour chez les professionnels.

Mais... puisque l'analyse du départ concernait le futur montant du prochain contrat de Danault, que Lemay voit quitter s'il demande trop cher pour être remplacé par Poehling (?), là, je n'adhère pas à ça. La grosse différence entre Danault et Poehling : le numéro 24 est un grand patineur. Bref, Danault veut rester à Montréal, mais si Jean-Gabriel Pageau vaut 5 millions de dollars, combien vaut Danault? Marc Bergevin aura-t-il les coffres pour lui octroyer un petit pactole? C'est à partir de là que le nom de Poehling peut s'insérer... ou pas!

Mot de la fin : Poehling est actuellement à des années-lumière de Danault.