Être ou ne pas être Cole Caufield

Publié le 11 janvier 2021 à 8h55
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Être ou ne pas être la question s'applique ici à Cole Caufield, le premier choix du Canadien en 2019! Cette fameuse interrogation du Prince Hamlet dans une pièce de théâtre écrite par William Shakespeare est toujours d'actualité aujourd'hui même si elle date de 1603! Alors, je vais humblement tenter d'y répondre.

Premièrement, nous avons ici un cas de David contre Goliath! Caulfield ne mesure que 5'7 et fait osciller la balance à 170 livres environ. Prime à bord, je ne vois aucun problème avec son physique.

Alex DeBrincat du Chicago a 173 points en 234 parties et il a le même physique à une once prêt!
Le marchand de bonheur lui-même, Brad Marchand, a 2 pouces et 10 livres de plus que Caufield seulement. Et il en déplace de l'air, qu'en pensez-vous?

Deuxièmement, marquer des buts ne s'enseigne pas. Il n'y a pas d'école de hockey pour marquer des buts. Et lui, Caufield marque des buts comme d'autres respirent! C'est dans sa génétique. Est-il un joueur unidimensionnel? La question se pose.


Cette semaine, on a compris via l'entrevue avec l'ineffable Anthony Marcotte du 91,9 sports qu'André Tourigny le coach de la formation canadienne n'avait pas Caufield dans son radar lors du Championnat mondial junior. Ceci étant dit, j'ai un énorme respect pour l'entraîneur des 67's d'Ottawa qui roule sa bosse depuis longtemps! Mais je sais une chose : Cole Caufield n'est pas le genre de joueur que les coachs aiment, car avec lui il y a toujours un certain danger.

Cole Caulfield est un artiste et dans ce monde calculé au centime, on n'aime pas l'improvisation! Aujourd'hui, on ne jure que par la sacro-sainte technique parfaitement exécutée. La technique est devenue une maladie!
Caufield aura besoin de temps et de patience. Je répète : de temps et de patience.

Heureusement, il n'est plus attendu comme le sauveur par l'organisation. Il a du temps devant lui. D'ailleurs, le temps est son meilleur ami. Je crois qu'il devrait maturer dans la NCAA et faire son temps avec Les Badgers du Wisconsin.

Heureusement pour lui, il n'est pas francophone, car les partisans du Canadien sont des « mange Québécois » et je peux citer ici les Ribeiro, Latendresse, Richer, Brisebois, etc.

Oui, soyons honnêtes ici pour un instant, le Québécois moyen est jaloux quand un des nôtres a réussi, c'est la triste réalité! Dans mon livre « mange Québécois » et « fafane », c'est la même chose.Le fafan aime crier Shoot quand Weber est à la pointe en avantage numérique comme si le capitaine Shea ne savait pas quoi faire avec la maudite puck! Comme a déjà dit un certain Carey Price; CHILL OUT!

Bon, pour mon premier texte pour Fanadiens, je me suis déjà éparpillé. Bref, Cole Caulfield a un talent particulier à mon humble avis! Pourrions-nous lui cr*sser patience et le laisser se développer comme il se doit. Et en temps et lieu, le fan moyen du Canadien pourra apprécier ce cadeau du repêchage de 2019! Surtout, il pourra dire, je vous l'avais dit!

Votre humble gribouilleur : Barbu de ville

Crédit : 91,9 sports
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