David Savard a accepté son rôle à une seule condition avec le Canadien de Montréal
Crédit photo: Fans des Canadiens de Montréal
Quand il est arrivé à Montréal, David Savard ne pensait pas se retrouver au coeur d'une reconstruction. Ce n'était pas le plan. Il croyait rejoindre un club compétitif. Ou au moins en transition. Pas une équipe qui repart de zéro.
Dans une autre organisation, il n'aurait sans doute pas accepté ce rôle. Celui du vétéran qui encadre, qui transmet, qui fait le pont entre les années difficiles et ce qu'on espère être des jours meilleurs.
Mais à Montréal, il y avait un contexte particulier. Une condition qui a tout changé
D'abord, sa famille. Sa femme et ses enfants sont originaires du coin. Vivre près des parents et maintenant grands-parents, dans un environnement familier, ça compte. Surtout quand le CH part pour de longs voyages. C'était plus simple, plus stable. Pour lui, mais surtout pour les siens.
Ensuite, les jeunes défenseurs de l'organisation: Savard a senti qu'ils voulaient apprendre
« Il n'y en a pas un la dedans qui se prenait pour une vedette », confie-t-il au micro de La Poche Bleue.
Pas toujours le cas dans un vestiaire de la LNH. Et pour un gars qui a gagné la Coupe Stanley, ce genre d'attitude, ça donne le goût de s'impliquer.
Alors non, il n'était pas venu pour ça. Mais il s'est adapté. Il a pris son rôle à coeur, tant sur la glace que dans le vestiaire.
Parce que les conditions étaient là. Parce que ça avait du sens. Et parce qu'au fond, guider les jeunes du CH, ce n'est pas la pire mission pour un gars de la maison
Précédemment sur Fanadiens