Voici le prix à payer pour prolonger le contrat de Christian Dvorak

Avec la décision de conserver le groupe intact pour la fin de la saison lors de la récente date limite des échanges, Kent Hughes, le directeur général des Canadiens de Montréal, a soufflé un vent d'incertitude sur le futur de certains joueurs avec l'organisation.

En effet, Joel Armia, David Savard et Christian Dvorak seront tous agents libres sans restriction, à la fin de la présente saison.

Maintenant, il reste à voir qui d'entre eux obtiendra une prolongation de contrat, d'ici le début de la prochaine saison.

Avec les rumeurs envoyant David Savard à la retraite cet été, Joel Armia et Christian Dvorak ont tous deux démontré qu'ils peuvent jouer un rôle utile dans l'équipe.

Dans les dernières semaines, Dvorak a connu de très bons moments, démontrant qu'il a ce qu'il faut pour obtenir une extension de contrat à Montréal.

Non seulement Dvorak a marqué six points lors de ses quatre derniers matchs, mais il apporte du renfort à l'équipe dans une catégorie bien précise: les mises en jeu.

Il mène son équipe avec un taux d'efficacité de 55,8 % dans le cercle des mises en jeu. Parmi les 107 joueurs qui ont pris part à un minimum de 500 mises en jeu cette saison, il a le 19e meilleur taux d'efficacité dans toute la LNH, à égalité avec Sebastian Aho des Hurricanes de la Caroline.

Avec Jake Evans, il fait du bon travail en zone défensive, permettant à Nick Suzuki de s'occuper des mises en jeu à l'attaque, générant plus de chances de marquer.

Il est également le seul centre régulier gaucher des Canadiens, Evans, Dach et Suzuki étant tous droitiers.

Avec une moyenne de 2 minutes 18 secondes par match en infériorité numérique, Dvorak est 10e dans la LNH pour la moyenne de temps de jeu à court d'un homme, et le CH est 12e dans la Ligue en infériorité numérique, avec un taux d'efficacité de 80,7 %.

S'il devait partir, qui prendrait son poste? Owen Beck, Alex Newhook, ou bien un ajout par le marché des joueurs autonomes pourrait résoudre le problème, mais une récente signature de contrat dans la LNH donne un bon comparatif à Kent Hughes, qui pourrait être tenté de garder Dvorak à ce prix.

Alex Kerfoot et Dvorak ont un profil semblable: ils sont deux joueurs de centre qui jouent en infériorité numérique et produisent environ une trentaine de points par saison.

Le 5 mars dernier, Kerfoot a signé une prolongation de contrat d'un an, évaluée à 3 millions de dollars par saison, avec le Club de Hockey de l'Utah.

Or, Kerfoot totalisait 45 points en une saison, pas plus tard que l'an dernier, avec les Coyotes de l'Arizona, et n'a pas le même historique de blessures que Dvorak.

Aussi, il ne faut pas omettre de considérer la hausse du cap salarial de la LNH. C'est donc pourquoi Dvorak pourrait signer une entente entre 2,5 et 3,5 millions.

À ce prix, Kent Hughes sera-t-il tenté de le signer à un contrat d'un an ?