Un premier match manqué en carrière pour Nick Suzuki: «Je ne pouvais mettre de poids sur mon pied»
Crédit photo: Eric Bolte-Imagn Images
Nick Suzuki a actuellement la troisième séquence de matchs consécutifs active la plus longue dans la LNH, derrière Brent Burns (939 matchs) et Ryan Suter (535 matchs).
Le capitaine du CH a joué les 470 derniers matchs, qui sont en réalité tous les matchs depuis son tout premier dans la LNH, au début de la saison 2019-2020.
Vous rappelez-vous de Phil Kessel ? Il est l'homme à battre avec 1064 rencontres consécutives, mais il évoluait en périphérie et s'arrangeait pour éviter les mises en échec, en plus de ne pas être le premier à se lancer devant un tir.
Nick n'est pas ce type de joueur et la séquence, il s'en moque éperdument. Il n'hésite jamais à initier un lourd contact ou à bloquer un lancer. Il a d'ailleurs raconté la fois où il a passé très près de manquer une partie.
Nick Suzuki ne court pas après les saisons de 82 parties pour le plaisir
Qu'on soit clair, le capitaine éprouve une fierté à ne pas manquer de matchs, mais il ne le fait aucunement pour la séquence en cours. Il le fait parce que c'est son travail d'être là.
« Tout le monde a l'air d'apprécier [la séquence], mais moi, j'essaie seulement d'être disponible [lors de] chaque rencontre. Que je sois en santé ou un peu amoché, je veux jouer. C'est mon travail de disputer chaque match. »
Contre les Flyers de Philadelphie, il a bloqué un lancer en fin de match et ça lui a fait mal, à un point où on se demandait s'il jouerait le match suivant. Il a raconté une autre fois où il avait bloqué un lancer et avait vraiment passé très près.
« Le plus près que j'ai été [de rater une rencontre], c'était un match au Madison Square Garden. Je venais de bloquer un lancer frappé avec ma cheville le soir précédent. C'était une séquence de deux matchs en 24 heures. Je ne pouvais pas mettre de poids sur mon pied et je boitais. »
Le capitaine explique donc ce qu'il faut faire dans cette situation. L'endurance à la douleur doit être vraiment grande dans son cas.
« Les médicaments contre la douleur... Quand tu commences à jouer, tu oublies un peu la douleur. L'adrénaline embarque, ça aide. Tu la sens toujours, mais il ne faut pas y penser. »
C'est donc son désir de jouer chaque rencontre pour son équipe qui est plus fort que tout, et c'est ce qui lui permet de supporter des douleurs parfois atroces pour demeurer dans l'alignement.
Quand on dit qu'un joueur est incapable de marcher à cause de la douleur et qu'il enfile quand même ses patins, c'est qu'il est tout un guerrier.
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