Martin St-Louis aura du pain sur la planche pour un aspect précis des Canadiens

Les blessures récentes de trois vétérans clés, Christian Dvorak, Joel Armia et David Savard, pourraient en effet fragiliser un aspect du jeu qui a été l'une des rares constantes défensives chez le Tricolore.

Ces trois joueurs figuraient parmi les éléments de confiance de l'entraîneur-chef en situation d'infériorité numérique. Dvorak et Armia, deux attaquants responsables défensivement, étaient souvent envoyés sur la glace pour contrer les meilleurs éléments adverses. Savard, de son côté, agissait comme pilier défensif grâce à son expérience et sa capacité à bloquer des tirs dans les moments critiques.

Mais malgré ces pertes, certains croient que la profondeur de l'équipe peut compenser. Interrogé à ce sujet, le journaliste Stu Cowan du Montreal Gazette s'est montré rassurant:

En effet, des joueurs comme Jake Evans, Kaiden Guhle ou encore Arber Xhekaj pourraient voir leur rôle s'élargir sur l'unité de désavantage numérique.

Le personnel d'entraîneurs devra néanmoins ajuster certaines combinaisons et miser sur une discipline accrue pour éviter de surcharger ces remplaçants.

Reste que dans une Ligue nationale toujours plus rapide et stratégique, le désavantage numérique peut faire basculer l'issue d'un match, voire d'une saison. Les prochaines semaines seront donc révélatrices de la résilience du groupe et de sa capacité à répondre à l'adversité.

Le succès de l'infériorité numérique repose non seulement sur le talent individuel, mais surtout sur le positionnement collectif et la communication. Avec un groupe rajeuni, les erreurs de couverture peuvent rapidement coûter cher.

Pour les Canadiens, il ne s'agit pas seulement de combler des trous, mais de redéfinir l'identité défensive de l'équipe à court terme. Une tâche difficile, mais qui pourrait également offrir à plusieurs jeunes joueurs l'occasion de démontrer leur valeur dans un rôle ingrat, mais essentiel.