D'indésirable à future vedette, Kent Hughes a frappé dans le mille avec un attaquant
Lorsqu'il a pris les rênes du Canadien de Montréal, Kent Hughes s'est rapidement retrouvé avec la tâche de gérer plusieurs contrats jugés lourds ou des joueurs dont la place à long terme avec l'organisation semblait compromise.
Deux ans plus tard, la série d'échanges qu'il a orchestrée démontre à quel point la vision du directeur général a transformé des actifs peu attrayants en éléments prometteurs pour l'avenir du club.
Tout commence avec Rem Pitlick et Mike Hoffman, deux attaquants qui n'entraient pas dans les plans à moyen terme. En les incluant dans une transaction plus large, Hughes a mis la main sur
Jeff Petry, qu'il a ensuite utilisé comme monnaie d'échange. Petry, à son tour, a permis au Tricolore de récolter des choix au repêchage et d'autres pièces intéressantes.
C'est ainsi que, par un enchaînement habile de mouvements, le Canadien a accumulé un capital précieux : un choix de deuxième ronde des Penguins en 2025, un quatrième choix des Red Wings la même année, ainsi qu'un troisième choix des Bruins. Ces sélections sont désormais associées à des noms concrets, comme Alex Zharovsky et Andrew MacNeil, deux espoirs qui suscitent déjà la curiosité.
Parallèlement,
Casey DeSmith et Nathan Légaré, également considérés comme de simples ajouts temporaires, ont ouvert la porte à une autre transaction avec les Canucks, ramenant
Tanner Pearson et un choix de troisième ronde.
Ce dernier a été utilisé pour sélectionner
Hayden Paupanekis, un jeune joueur au profil intriguant, qui symbolise bien cette capacité de Hughes à transformer des surplus en ressources d'avenir.
Le directeur général Kent Hughes a fait de la magie avec peu d'éléments entre les mains pour effectuer des transactions
En somme, ce qui semblait être une série de dossiers complexes et d'indésirables s'est graduellement transformé en un héritage de choix de repêchage et de jeunes talents. L'ingéniosité du directeur général réside dans sa patience et son habileté à maximiser la valeur de joueurs dont la cote avait chuté.
D'indésirable à future vedette, le chemin parcouru illustre parfaitement la philosophie de reconstruction que Hughes a imposée à Montréal, et qui commence déjà à porter ses fruits.
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