Le leadership de Corey Perry

Publié le 30 avril 2021 à 15h55
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Durant l'entre-saison, Marc Bergevin a fait ce qui devait être une signature de profondeur en offrant un contrat d'une saison, d'une valeur de 750 000$, au vétéran Corey Perry. Ayant débuté la saison au sein de l'escouade de réserve du Canadien, le vétéran de 35 ans n'a tout simplement plus quitté l'alignement de Montréal après son premier match de la saison. En 41 matchs cette saison, il compte 18 points, dont 9 buts, et apporte beaucoup plus à l'équipe qu'on ne le croyait en début de saison.

Bien que l'on ne s'attendait pas à une telle production de sa part, comme c'est le cas pour toute l'équipe, Perry connait un petit passage à vide présentement, lui qui ne compte que 2 points à ses 12 derniers matchs, lors desquels il compte une fiche de -10. Malgré son ralentissement, l'attaquant canadien est toujours aussi important pour la troupe de Dominique Ducharme en raison de son leadership et de son expérience. D'ailleurs, en raison de l'absence de Paul Byron, c'est lui qui a hérité du « A » sur son chandail depuis quelques rencontres.

« Ce sont les petites choses qu'il apporte au groupe. Sa façon de se comporter dans le vestiaire, dans un meeting, dans le gym, son vécu, son expérience, sa personnalité » - Dominique Ducharme




Questionné à ce sujet, Perry indique ne rien forcer et qu'il se contente de rester lui-même et tenter d'aider l'équipe à gagner. Il a été nommé assistant au capitaine Ryan Getzlaf, à Anaheim, entre 2014 et 2019 et il affirme que c'est toujours plaisant de voir son travail être reconnu par ses coéquipiers et le personnel d'entraîneurs.

« Je dois jouer à ma manière, faire les choses que je sais faire. En espérant que ça déteigne sur les autres. » - Corey Perry

Perry compte 98 points en 145 matchs en carrière lors des séries éliminatoires et si le Canadien réussit à se tailler une place en séries, on pourra donc continuer à observer toute l'étendue de son talent et de son expérience, lui qui a tendance à élever son jeu d'un cran lors des moments importants.

À suivre...

Source : Simon-Olivier Lorange, La Presse
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