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Le CH à un gain de la finale : les douteux doivent encore douter

Publié le 23 juin 2021 à 9h25
PAR JEFF DROUIN

Ce texte contient de l'émotion et non des chiffres, donc pour ceux qui préfèrent les statistiques sexys, vous serez déçus.

Le Canadien de Montréal a pris les devants 3-2 dans cette série demi-finale, et disons qu'il a réussi à ébranler les Golden Knights, alors que la plupart des spécialistes indiquaient que ceux-ci possédaient désormais le momentum. C'est quoi, vous êtes incapables de reconnaître que le Tricolore est désormais une force de frappe depuis la joute numéro 5 face aux Maple Leafs de Toronto? Ça prendra quoi afin que ce groupe convainque les douteux?

En passant, on disait que les 18 000 amateurs allaient intimider le Canadien puisque l'amphithéâtre de Vegas est très hostile. Au final, ce sont certes les Knights qui se sont sentis effrayés par les huées et les OLÉ OLÉ bien ressentis. Une foule aussi intense, ça peut rapidement tourner sa veste, comme on peut le voir au Centre Bell à l'occasion lorsqu'il est rempli. Des partisans aussi passionnés, c'est un couteau à double tranchant.

Lors de ce cinquième duel, tous les acteurs bleu-blanc-rouge ont joué leur rôle à la perfection. Chacun d'eux a apporté ce qu'il devait apporter à ce 5e chapitre. En passant de Nick Suzuki, à Cole Caufield, à Corey Perry, à Eric Staal, à Carey Price et à Brendan Gallagher. Gally ne marque pas, certes, mais il est très utile dans son rôle de joueur énergique. Le petit numéro 11 jouerait-il avec une blessure qui l'empêcherait de produire? On dirait bien!



Me permettez-vous d'en rajouter, svp? Vous savez la ligne centrale du Canadien dont tout le monde doutait, eh bien, les doutes sont fort probablement dissipés avec ce que l'on contemple lors de cette valse printanière. Nick Suzuki est grandiose, prouvant qu'il est le pivot numéro un du club. Phillip Danault est tout simplement phénoménal dans son rôle défensif. Jesperi Kotkaniemi, malgré quelques silences, s'impose lors de moments capitaux. Et que dire d'Eric Staal, qui forme une combinaison monstrueuse avec Corey Perry et Joel Armia? Wow. Ne doutez plus, OK?

Cette famille est tissée TRÈS serrée et elle en profitera assurément afin d'envoyer les Knights de Vegas sur les gazons verts, à domicile, le jour de la Saint-Jean. Yes! Digne d'Hollywood, n'est-ce pas? À une seule victoire d'une finale de la Coupe Stanley. C'est simple, cette équipe me passionne encore plus que celle qui a été construite en 1993, année du dernier argenté des Montréalais. Une fiche de sept gains et deux revers sur la route, en plus d'un jeu quasi-parfait défensivement, sans omettre l'offensive qui a opéré mardi soir. C'est tout simplement WOW!
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