Le Canadien de Montréal... un marketing de faux espoirs

Par contre, pouvons-nous critiquer le boulot colossal qu'a effectué Bergevin depuis l'annonce du mot « attitude »? Des erreurs, certes, mais des bons coups, une tonne. Juste lors de la dernière saison morte, il a ajouté des acteurs principaux comme Tyler Toffoli et Josh Anderson, sans omettre les ajouts de taille que sont Joel Edmundson et Jake Allen. Il nous a excité ce Marc avec d'aussi gros ajouts.

L'erreur de Bergevin cette année n'est pas les pions qu'il a mis sur l'échiquier, mais bien les paroles utilisées devant les médias. Les paroles que les amateurs ont, pour la plupart, ingurgitées. Je m'inclus là-dedans. « Cette année, on a construit une équipe pour gagner et non seulement espérer faire les séries ». C'est dans cette disposition mentale que nous étions nous aussi, les fanatiques.

Avec un début de saison aussi éloquent, les paroles lancées par Marc Bergevin et le Canadien de Montréal devenaient de plus en plus concrètes. Mais lorsque le château de cartes est tombé, que les performances atroces et les revers se sont mis à se cumuler, on a rapidement désenchanté. On s'est mis à croire que le beau marketing en début de saison était devenu un marketing de faux espoirs. On nous a fait à croire qu'on avait l'équipe pour réussir...

Avec le recul, on se dit : Price à 10,5 millions... Weber est sur un retour d'âge... La ligne de centre n'a pas d'expérience... Le flanc gauche de la défensive n'a aucune mobilité... Le coach cherche des solutions...

Résultat des courses : on est incapable de croire à nouveau que cette équipe réussira à traverser la division Nord, même si certains qualifient le Canadien de Montréal comme une équipe dessinée pour les séries. Bref, prions les Dieux de l'ancien Forum.