Il y a un comparatif à faire entre Dvorak et Weber

Christian Dvorak fait couler beaucoup d'encre depuis son acquisition et les propos négatifs à son sujet sont rares. Très rares. Un joueur qui frôle la perfection comme D-Vo, ça devient ardu de lui trouver un défaut pour lui trouver un défaut. Me suivez-vous?

Cela dit, puisqu'il est question de Christian Dvorak, sachez que le nouvel entraîneur-chef des Coyotes de l'Arizona, André Tourigny, aurait vraiment apprécié coacher Dvorak. À ses yeux, il est un joueur dominant qui s'impose dans plusieurs facettes du jeu. Des facettes capitales pour remporter des joutes de hockey.

« Il est très bon dans les deux sens de la patinoire. En plus, il a fini troisième pour les buts dans l'équipe. C'est un gars qui pourra être envoyé dans les situations difficiles et qui peut jouer contre les meilleurs trios. C'est un gars qui a bon "hockey sense". Il est toujours bien positionné et il garde son sang-froid dans des situations délicates. Il n'est jamais trop haut, ni trop bas. Comme Shea Weber, il a une certaine constance. » - Tourigny




J'adore cette comparaison avec Shea Weber au niveau de la constance. Avec ce type de joueur, tu sais à quoi t'attendre match après match. Tu sais exactement ce qu'il va donner à l'équipe, ce qui demeure non négligeable pour un entraîneur. En plus de cet aspect, Dvorak possède cette étoffe pour porter cette fameuse lettre de noblesse qu'est le « C ». Qui sait, il pourrait peut-être porter celle-ci avec le Canadien lors du retrait officiel de Weber.

Bref, Tourigny a également rappelé que son patron, Bill Armstrong, a reçu une tonne d'appels au sujet de Dvorak et que l'offre du Canadien de Montréal était la meilleure parmi celles-ci. Les deux organisations se considèrent « gagnantes », mais pour ma part, un choix demeure un coup de dé jusqu'à preuve du contraire.