« Ce qui rempli les amphithéâtre canadiens, il faut le dire, c'est les entreprises. Les entreprises s'achètent un billet de saison 10-12 mille dollars, déduisent ça, emmènent leurs amis et disent que ce sont des employés ou des clients. Mais des fois, c'est même le propriétaire de la PME unique qui se paie ça. Après ça, il s'en va sur KIjiji et vend le reste des billets là et encaisse ça personnellement.
Donc dans le fond , il déduit dans la compagnie à 50%, puis encaisse ça personnellement. C'est une façon, non pas de blanchir mais de défiscaliser de l'argent qui devrait être fiscalisé.
La chose importante ici ce n'est pas les taxes sauvées ou les impôts sauvés [de l'entreprise], mais l'impôt personnel [...] Tu ne paies pas l'impôt corporatif mais tu ne paies pas l'impôt personnel que tu devrais payer. Si les billets de hockey sont trop chers, c'est car ils sont fiscalement subventionnés par l'ensemble de la population. Si tu arrêtes de subventionner ça, je te garante que le prix des billets va baisser. » - Pierre-Yves McSween