Brendan Gallagher ne sera plus jamais à 100%

Publié le 18 novembre 2020 à 9h42
PAR JEFF DROUIN

Fouillons dans notre mémoire un brin. Qui se souvient des blessures à la main qu'a subies Brendan Gallagher? Lors de la campagne 2015-16, il s'est absenté pendant 40 jours afin de guérir une blessure à la main gauche (doigt). L'année suivante, après avoir reçu un puissant canon de Shea Weber sur cette même main lors d'un entraînement, le numéro 11 s'est une fois de plus ramassé sur les lignes de côté.

Le petit attaquant dynamique et débordant de caractère a dû subir une opération afin de réparer le tout. Des tiges de métal ont été ajoutées au niveau de la jointure d'un de ses doigts de cette "maudite" main gauche. Une fois de plus, il est demeuré un long moment à l'infirmerie, pour enfin revenir à l'action. Malgré ces problèmes à la main, Gally s'est imposé comme un marqueur de 30 unités par saison, démontrant que la mauvaise mobilité de cette main ne l'affectait pas pour autant.

Le point au sujet de Gallagher provient du texte suivant :




Parce que pour ceux qui l'ignorent, la main de Gallagher le fait souffrir tous les jours, encore plus lorsque c'est humide. Dieu sait à quel point c'est humide à Vancouver, donc les saisons mortes de l'âme du Canadien de Montréal n’est certes de tout repos. Il se doit d'amorcer ses matins en faisant des mouvements avec sa main. Tous les jours. En tout temps.

«Je ne retrouverai jamais la pleine portée dans mes gestes. Mais je peux tenir un bâton, c’est ça l’important. Je dis toujours aux soigneurs que lorsqu’il va neiger, je le sens en avance. Ici à Vancouver, il pleut souvent et je le sens aussi. Quand je me réveille le matin, au lit, je dois activer ma main, je ne suis pas habitué à ça!» - Gallagher

Tout ce brouhaha pour indiquer, encore une fois, à quel point Brendan Gallagher est un extraterrestre débordant de caractère. Personne n’a son éthique de travail. Personne n'est aussi endurable à la douleur que lui. Souvenez-vous du moment contre les Flyers, pendant les dernières éliminatoires, alors qu'il hurlait au banc à la suite d'un coup salaud de Matt Niskanen... qui venait de lui fracturer la mâchoire. Quel exemple de détermination, de caractère et de leadership. Bravo!

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