Un journaliste réputé croit à une saison de 100 points pour le CH

Fini le temps des reconstructions interminables et des longues traversées du désert. Le groupe, dit-il, a maturé, et la progression constante de ses jeunes têtes d'affiche annonce un bond spectaculaire. À ses yeux, Montréal pourrait viser les 100 points cette année. Oui, cent.

Pour Perreault, le CH ne tombera plus dans ces spirales de défaites où tout semblait s'écrouler à la moindre blessure. L'équipe est plus solide mentalement, mieux équilibrée et plus consciente de son identité. Les vétérans ont trouvé leur rôle, les jeunes ont pris du coffre et Martin St-Louis a su imposer un cadre sans étouffer la créativité. Une combinaison rare, mais prometteuse.

Le journaliste met en avant les mêmes visages que tout le monde, mais avec un ton de conviction : Nick Suzuki, en capitaine désormais affirmé, tire le groupe vers le haut. Juraj Slafkovský, après une saison d'apprentissage concluante, pourrait franchir un cap et devenir ce gros ailier dominant qu'on attendait. Quant à Cole Caufield, Perreault n'a pas hésité à prédire une campagne d'environ 40 buts, estimant que son tir et son flair offensif feront la différence dans les moments clés.

Bien sûr, tout ça reste du papier glacé tant que la saison n'est pas lancée. Par contre, dans le ton de Perreault, on sent autre chose qu'un simple espoir de partisan : une impression que le CH a enfin les outils pour faire le «jump» que tout le monde attend depuis deux ans. Le mot d'ordre, cette fois, semble clair : progresser n'est plus suffisant, il faut performer.

Et si, pour une fois, le rêve des 100 points n'était pas si farfelu?