Cet espoir du Canadien explose les compteurs

À titre de comparaison, l'an dernier, il avait conclu sa campagne avec... six points en 37 rencontres. Autrement dit, en deux soirées, il a pulvérisé son rendement précédent.

Ce genre de progression ne passe évidemment pas inaperçu. Eriksson ne se contente pas d'empiler les points, il domine littéralement l'amorce de saison dans l'un des meilleurs circuits européens. Trois buts, dont certains marqués avec assurance et flair offensif, s'ajoutent à des passes décisives qui témoignent d'une vision de jeu nettement plus affûtée. On parle d'un joueur qui, il y a quelques mois encore, peinait à s'imposer dans un rôle offensif constant. Aujourd'hui, il semble transformé.

L'écart est si flagrant qu'il suscite déjà des discussions sur son véritable plafond. Était-ce simplement une question de maturité physique et mentale? D'un meilleur encadrement au sein de son équipe? Ou d'un déclic dans sa confiance offensive? Quoi qu'il en soit, les Canadiens voient leur prospect gagner rapidement en valeur.

Pour les partisans montréalais, l'histoire d'Eriksson est typique de ces espoirs qui prennent du temps à éclore... avant de soudainement changer la donne. Il ne s'agit pas de le couronner trop vite (la saison ne fait que commencer, et le défi sera de maintenir ce rythme) mais le signal est fort. Après deux matchs, il est déjà plus productif qu'en 37.

Bref, Filip Eriksson est passé de simple nom dans l'organigramme à véritable sujet d'enthousiasme. Et si cette tendance se poursuit, Montréal pourrait bien avoir une nouvelle carte offensive intéressante à sortir du jeu plus tôt que prévu.