« Est-ce que je pense que ce serait une bonne idée pour une équipe de signer Sam Bennett comme joueur autonome sans compensation?
Je dirais qu'aucun joueur de la LNH n'a été meilleur que lui lors des trois dernières séries éliminatoires - 18 buts, 38 points en 49 matchs - et pour citer les mots célèbres de Brian Burke de la truculence.
Des buts importants, une défense remarquable, du leadership et une dose de combativité pure. De la vraie.
Je me fiche que ses statistiques en saison régulière soient ordinaires. Ça signifie aussi qu'il ne pourra pas exiger un contrat hors de prix.
Il ne sera pas donné, mais il ne coûtera pas non plus ce qu'un
Auston Matthews coûte tout en apportant dix fois plus de coeur au jeu en avril, mai et juin.
Regardez les deuxièmes centres des récentes équipes championnes de la Coupe: Bennett, Cirelli, Stephenson et Schenn. Aucun d'eux n'était un joueur d'un point par match. Loin de là. Tous étaient des guerriers en séries, des joueurs de coeur et d'âme. Et aucun ne touche un salaire comparable aux vedettes de la saison régulière, comme Matthews.
Est-ce que Bennett va mériter son contrat lors des années 6 et 7, à 35 ou 36 ans? Peut-être. Peut-être pas.
Mais qui s'en souciera si, entre les années 2 à 5, il aide son équipe à lutter pour la Coupe Stanley, surtout si c'est une première depuis des décennies?
Le plafond salarial aura tellement augmenté dans six ans que son contrat ne semblera pas démesuré, surtout si on considère tout ce qu'il peut apporter à une équipe: du caractère, de l'inspiration et du leadership. Même s'il a ralenti un peu d'ici là.
Si je cherche un centre de deuxième trio, je vise Bennett avec acharnement sur le marché des joueurs autonomes. »
- Grant McCagg