Max Comtois a pointé deux autres coupables dans le dossier KK

Publié le 7 septembre 2021 à 10h43
PAR JEFF DROUIN

Hier, Max Comtois, un attaquant québécois qui est en train de s'imposer chez les Ducks d'Anaheim, a encensé de long en large Christian Dvorak, indiquant, entre autres, à quel point il était sous-estimé. Comme tous ceux qui suivent Dvorak de près, il est d'avis qu'il pourrait exploser offensivement en sortant de l'Arizona. Ce qui demeure une excellente nouvelle pour les fanatiques de la Sainte-Flanelle.

Après D-Vo, Comtois s'est prononcé au sujet de ce potentiel « manque » dans le développement de Jesperi Kotkaniemi. On est conscient que ça aurait pu mieux se passer, puis que KK et le CH détiennent chacun une partie de leurs torts. Mais, comme Comtois l'a sagement précisé, les médias et les partisans y sont également pour quelque chose. La pression montréalaise ne doit pas être enterrée dans le sable...

« Dans le cas de Kotkaniemi, les journalistes et les gens n'ont selon moi vraiment pas aidé. À Montréal, une erreur et c'est la fin du monde : on veut t'échanger ou te mettre dans les estrades. Honnêtement, je ne sais pas comment il s'est senti en débutant sa carrière là-bas. C'est beaucoup de pression. » - Comtois




Il a également mentionné que KK n'avait pas l'étoffe afin d'être sélectionné au 3e rang (total) de sa cuvée en 2018.

« De mon point de vue, il n'était pas supposé sortir troisième au total en 2018 et je pense que plusieurs ont été surpris de cette sélection. Les attentes à son endroit étaient immenses dès le départ et il a traîné ça par après. Ce n'est pas un endroit facile pour un jeune joueur. » - Comtois

Comtois a aussi précisé que Nick Suzuki, le premier centre du Canadien de Montréal, n'avait pas été épargné lors de sa petite léthargie la saison dernière. Il a amplement raison. Au Québec, on est souvent trop sévère envers nos joueurs. La preuve, Suzuki est un exceptionnel et des gens lui ont tout de même versé du fiel pendant un bref passage à vide. Prenons un pas de recul lorsque nous devenons trop émotifs, OK?
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