« Tu sais, très souvent, les fans, les recruteurs et les gens du milieu du sport sont biaisés. Moi, c'est différent. Quand je commence à observer un joueur à 16 ou 17 ans, il me faut beaucoup de temps avant de changer d'avis à son sujet, que je l'aime ou non.
Et avec Lane Hutson, j'avais vraiment, vraiment, vraiment besoin d'être convaincu, parce que très souvent, je me fie aux probabilités. J'ai vu Lane Hutson en personne lorsqu'il jouait pour l'Université de Boston, et je me suis dit qu'il était tellement petit. Et j'ai réfléchi Regarde, j'ai commencé à suivre le hockey junior en 1974, et je me suis demandé: qui était aussi petit que lui, qui a réussi en tant que défenseur dans la LNH et qui a connu un grand succès?
Bien sûr, il y a eu des exemples de petits défenseurs qui ont été bons, voire très bons, mais d'autres n'ont jamais vraiment réussi parce qu'ils se faisaient constamment bousculer en défense. Donc, je me demandais: qu'est-ce qui va arriver à ce gars-là? À un moment donné, il Il danse à la ligne bleue, ça fonctionne avec le Programme national de développement des États-Unis, ça marche en NCAA. Mais comment cela va-t-il fonctionner dans la LNH, quand les équipes vont s'adapter à son jeu?
Honnêtement, je pensais qu'à un moment donné, un «gorille» finirait par littéralement le sortir du jeu. Mais ça n'est pas arrivé.
Et maintenant, les équipes ont eu l'occasion de le voir jouer, de jouer contre lui. Tu sais, il y a 74 matchs dans une saison. Donc j'ai dû admettre que je devais complètement revoir mon évaluation par rapport aux inquiétudes que j'avais en début de saison.
Au début, oui, on pouvait voir que certaines de ces préoccupations se concrétisaient. Mais maintenant, depuis la pause des Quatre Nations, il n'y a aucun problème avec son jeu défensif. »