Avec les pertes de Phillip Danault, qui a décroché un contrat colossal avec les Kings de Los Angeles, et de Shea Weber, blessé pour la saison prochaine, le Canadien de Montréal a beaucoup moins d'étoffe. On peut même ajouter à cela le départ vers Tampa Bay de Corey Perry, que je voyais comme « capitaine » intérimaire afin de guider les troupes. On parle ici de trois départs ÉNORMES. Vite fait, comme ça, le Canadien devra espérer que certaines équipes trébuchent pour se faufiler en séries...
Cette année, on retrouvera le format des divisions normal, donc ce sera le retour de la conférence de l'Est. Des Bruins de Boston, des Panthers de la Floride clairement améliorés, des Maple Leafs de Toronto, qui auront tout à prouver, et même des Sénateurs d'Ottawa, qui ne veulent plus jouer aux figurants. Le Lightning, les Capitals, les Islanders, les Hurricanes et même les Penguins seront assurément des premiers de classe dans l'Est.
Par contre, si le Canadien souhaite se démarquer et rendre honneur à son dernier parcours en éliminatoires, la recette devra bien coller. Mike Hoffman devra frôler les 30 filets, David Savard devra s'imposer tel un mur défensif, Carey Price devra être Carey Price, Jake Allen devra répéter ses prestances du dernier calendrier, Cole Caufield, Nick Suzuki, Jesperi Kotkaniemi et Alexander Romanov devront poursuivre leur ascension, puis les Québécois Mathieu Perreault et Cédric Paquette devront jouer à la hauteur d'un Steve Bégin.
Ça peut paraître gros à la première lecture, mais ça demeure la clé pour que les Canadiens de Montréal obtiennent du succès et parviennent à réaliser une situation similaire à celle de 2021, soit s'imposer en séries et faire mal. Dans le cas de Marc Bergevin, il se doit de poursuivre son travail colossal afin d'offrir le meilleur produit possible aux partisans de cette chère Sainte-Flanelle.
