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On a des nouvelles du très énigmatique Mike Ribeiro

PUBLICATION
Patrick Beausejour
5 juin 2022  (10h06)
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Via le podcast la dose de Jean-Philippe Bertrand, Bob Perno, l'agent de joueur nous donne des nouvelles de Mike Ribeiro.

Voici quelques-uns de ses commentaires :

Je continue de l'aider et de le conseiller, mais je ne suis pas payé pour ça. Ça ne me dérange pas, je fais ça parce que je l'aime. J'essaie de l'aider du mieux que je peux. C'est facile de critiquer tout le monde, mais quand tu es impliqué de très près avec quelqu'un qui a des problèmes de consommation, c'est une autre histoire. C'est une maladie difficile à vaincre. Je pense que Mike pourrait en faire beaucoup plus pour s'en sortir, mais il essaie.

Ça m'arrive de me fâcher contre lui parce que je le traite comme si c'était mon enfant, d'une certaine façon. Je veux qu'il se sorte de sa maladie. Je ne le laisserai jamais tomber.

La seule chose, c'est son comportement hors glace. Il réussissait toujours à performer sur la glace même s'il ne respectait pas le couvre-feu, qu'il ne prenait pas soin de son corps et qu'il était allergique au gym. C'est quand même incroyable! C'est grâce à son talent qu'il a eu tant de succès.

On a parlé beaucoup des trois amigos à Montréal, mais d'autres joueurs sortaient bien plus qu'eux à l'époque et ils ne faisaient pas la Une des journaux parce qu'ils n'étaient pas des Québécois. Les médias suivent toujours plus les joueurs québécois, ce qui est tout à fait normal, mais c'était beaucoup exagéré. Oui, ils ont fait des choses qu'ils n'auraient pas dû faire, mais ils étaient jeunes, riches, célèbres et beaux et ils ont essayé de profiter de la vie.

Mike, c'est un drôle de spécimen. Il a toujours été un genre de rebelle. Il fait toujours à sa tête. Il y a eu des événements dans sa vie lorsqu'il était jeune. Il a été élevé dans un quartier rough, ce n'était pas facile. Il a pris des habitudes de vie à un jeune âge qui ne sont pas recommandées.

Chers lecteurs et lectrices de Fanadiens.com, j'ai commencé suivre Ribeiro à l'époque du Midget AAA, il avait 14 ans et des poussières. Un jeune bourré de talent. Il faisait déjà des choses avec la rondelle que je n'avais jamais vue.

Le pire ennemi de Mike, ç'a toujours été Mike et ça remonte à la belle époque des Huskies de Rouyn-Noranda, dans la Ligue junior majeure du Québec.
Quand j'entends Perno parler de son ancien client, j'ai mal à mon Ribeiro.

L'ancien numéro #71 du CH a eu de belles saisons dans la Ligue nationale, mais je suis persuadé qu'il aurait pu être meilleur, car il n'a jamais atteint son plein potentiel. Je dois vous avouer que je suis le « fan » numéro un de Mike Ribeiro, sans l'ombre d'un doute. Ce joueur me fascinait.

Malgré tout, il a joué 1074 parties dans la grosse ligue! Je ne souhaite qu'une chose à Mike, le bonheur.

Barbu de Ville

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Est-ce que Mike Ribeiro aurait pu devenir l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du Québec, s'il s'était tenu à carreau?

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