La valse des hommes-orchestres

Le printemps dans la Ligue nationale rime avec ménage du printemps.
Barry Trotz, des Islanders de New York, avec sa fiche de 152-102 a été congédié et à la place, on met un coach vert, qui va coûter moins cher (un classique). Je parle ici de Lane Lambert très connu de ses parents!

Il y a aussi Peter DeBoer à qui on a montré la porte, car pour la première fois en cinq ans, le club de Vegas n'a pas fait les séries. Pour l'instant aucun candidat en vue!

Voilà que la valse du printemps est bel et bien commencée. Il sera toujours plus facile d'échanger un coach qu'échanger 20 joueurs. Cependant, je m'explique difficilement le congédiement de Trotz, même si je n'ai jamais été un grand partisan de sa façon de coacher.

Le métier d'entraîneur est un poste avec un siège éjectable, c'est la nature même de ce poste, à moins d'être entraîneur au football universitaire ou collégial, car à ce moment, vous avez les rênes du programme.


J'ai l'impression aussi qu'on entre dans un nouvel air. Le coach d'aujourd'hui doit être de son temps. Ça fait longtemps qu'on entend ce discours, mais je crois que nous y sommes rendus.

Plus que jamais le coach doit aussi jouer le rôle de psychologue, le rôle du père, du conseiller et du chef. Il se doit d'être un homme-orchestre en plus d'expliquer chaque décision aux médias numériques et écrits. Sans oublier les sacro-saintes conférences de presse après chaque match.

Un métier dans lequel tu es moins payé que tes employés, chacun de tes gestes est scruté à la loupe, tu es critiqué par tes joueurs, les journalistes, les blogueurs et les partisans. La seule personne qui ne te critique pas, c'est ton conjoint ou conjointe! Et même encore là, ça dépend si tu es séparé ou non.

Ton gribouilleur préféré
Barbu de ville