Jonathan Huberdeau : le meilleur Québécois

Au moment d'écrire ces lignes, Jonathan Huberdeau est le 2e meilleur marqueur de la Ligue nationale. Il est 2e derrière le prolifique Connor McDavid, ce n'est pas rien. Le dernier québécois à avoir marqué autant de points est Vincent Lecavalier en 2006-2007 avec 108, Jonathan en 79 parties en a 115.

Le petit gars de Saint-Jérôme domine comme on n'avait pas vu depuis longtemps un Québécois dominé! À chaque fois que mon fils joue à l'aréna de cap jeunesse, on y voit flotter son magnifique chandail des Cougars de l'école secondaire.

Ce que Jonathan accomplit présentement relève de notre passé déjà loin. À l'époque, il était commun de voir un attaquant québécois dominer la ligue. Ce que Jonathan accomplit nous prouve qu'il est encore possible pour les gars de chez nous d'être les meilleurs.




Huberdeau est aussi l'exemple même qu'il faut être patient avec nos jeunes prospects. Il a eu un lent début de carrière en Floride, voire aujourd'hui, Alexis Lafrenière. La Floride a été patiente avec son premier choix et aujourd'hui, elle récolte les fruits de cette grande patience. Qui a déjà lancé la serviette au sujet de Lafrenière??

Huberdeau, comme les autres premiers choix, n'est pas un robot, mais un humain avec ses forces et ses faiblesses. Il a eu le temps de prendre son temps en Floride, probablement ce qui n'aurait pas pu faire ici dans la jungle de Montréal. C'est triste, mais c'est la vérité toute crue.

Aujourd'hui, les Panthers de la Floride dominent le circuit Bettman parce qu'ils ont été patients et croyais fermement aux talents en place, voire aussi ici, le futur meilleur gardien de la Ligue nationale, Spencer Knight.

Probablement que le petit gars de la Rive-Nord devenu un homme, une vedette, un exemple, un modèle va terminer 2e pointeur de la meilleure ligue au monde cette année!

Et si la tendance se maintient, il a aussi de bonnes chances de ramener la Coupe Stanley dans son coin de pays cet été, si tel est le cas, je vous promets une photo, chers lecteurs et lectrices de Fanadiens.

Barbu de ville