Un problème important a été réglé en 2011 chez le Canadien

Publié le 19 novembre 2020 à 8h29
PAR JEFF DROUIN

Le Canadien de Montréal version "année 2000" a eu beaucoup de difficulté à créer un réel lien avec les amateurs. Avant 2011, les fanatiques se déplaçaient au Centre Bell ou analysaient une joute à partir du domicile, mais ceux-ci ne connaissaient aucunement la personnalité des joueurs. Bien sûr, les amateurs maîtrisaient les statistiques de chacun et savaient le numéro de tous les joueurs qui remplissaient un chandail, mais en dehors de ça, qui étaient-ils?

Pour créer un sentiment d'appartenance et pour véhiculer les gens qui mangeaient moins de hockey vers cette discipline, ça prenait plus que "juste" ça. En 2011, Kevin Gilmore, l'actuel président de l'Impact de Montréal jouait un rôle capital au sein de l'organisation du Canadien de Montréal. Gilmore agissait comme vice-président exécutif et chef de l'exploitation, lui qui débarquait d’un long séjour en Californie, où il évoluait dans le monde sportif et du DIVERTISSEMENT... comme dans divertissons les fans de la Flanelle au plus sacrant .



Dès son embauche avec la Flanelle, Gilmore s'est aussitôt donné la mission de rendre cette ô combien grande organisation plus attrayante et plus "accessible". Quoique ça s'est gâté à la suite du départ de Gilmore et de l'arrivée de Marc Bergevin, mais cette concession est tout de même plus près de son public qu'au préalable. Et la façon de procéder de Gilmore a été de démarrer un show qu'il a appelé 24CH, où l’on pénètre/pénétrait le personnel des joueurs et des membres de l'organisation.


«J’ai donc soumis l’idée de l’émission "24CH", qui visait à humaniser les joueurs aux yeux du public. Je suis fier d’avoir participé à la mise en place de ce projet, qui offrait l’opportunité aux gens de connaître les joueurs sous un autre angle.» - GilmoreÀ partir de cet instant, j'ai vu ma mère s'attacher à Brendan Gallagher et se rapprocher un peu plus du Canadien, elle qui n'était réellement pas une fanatique du club et du hockey. On appelle ça de L'ÉMOTION , un mot capital pour les fans de sport. F*ck le rationnel, lorsqu'il est question de l'équipe qui nous fait capoter, on pense uniquement de façon émotionnelle.

«Le sport, c’est vendre un lien émotionnel. La personne qui dépense et achète quatre billets dans les rouges pour un match des Canadiens ne prend pas une décision rationnelle. Elle prend une décision basée sur ses émotions envers le club.» - Gilmore

Bref, les partisans du Canadien de Montréal l'oublient ou ne connaissent tout simplement pas cette donnée, mais monsieur Gilmore a changé les choses lors de son passage au sein de l'équipe.
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