Top-10 des meilleurs défenseurs entre 1917 et 2022!

Je poursuis une série sur les meilleurs joueurs de tous les temps (selon moi) par position. Ceci est « objectif » dans la mesure que je prends les meilleurs de la LNH à travers le temps, peu importe l'époque!

Aujourd'hui, la position la plus importante (d'après moi) au hockey, celle de défenseur!

10. Scott Stevens (1982-2004)

1635 parties, 908 points, différentiel de plus-395, trois Coupes Stanley et un Conn Smythe


Si vous voulez savoir qui est Stevens, vous n'avez qu'à demander à l'ancien capitaine des Flyers, Éric Lindros! Il a une opinion bien arrêtée sur le défenseur. Robuste, défensivement impeccable, quand même capable de ramasser sa part de points et un leader exceptionnel.

9. Scott Niedermayer (1991-2010)

1263 parties, 740 points, différentiel de plus-167, quatre Coupes Stanley et un Norris


Le plus beau patineur de mon top-10, et de loin! Un patineur fluide, beau, rapide, même exceptionnel. Un défenseur défensif à la base d'une beauté ridicule! Exemple : ce genre de joueur à Montréal serait vu comme un Dieu! Vous comprenez pourquoi les Devils ont été dans la course pour la Coupe Stanley pendant des années. C'est un peu beaucoup, énormément en raison du duo Stevens-Niedermayer.

8. Paul Coffey (1980-2001)

1409 parties, 1531 points, différentiel de plus-298, quatre Coupes Stanley et trois Norris

Coffey, pour dire la vérité, c'est plus un avant qu'un défenseur. Il avait besoin d'une boussole lui aussi pour revenir à la défense et c'est pour cette raison qu'il n'est pas plus bas dans mon classement. Le défenseur avec le plus grand nombre de buts en une saison, soit 48! Il est dans ma liste par défaut. Comment pourrait-on l'oublier ?

7. Larry « Big Bird » Robinson (1972-1992)

1384 parties, 958 points, différentiel de plus-722, six Coupes Stanley et deux Norris

6 pieds 4 et 225 livres de pur talent! Capable de jeter les gants, capable de marquer, de passer, de frapper... et il pouvait même passer la zamboni entre deux périodes! Le genre de joueur qui ne parait pas toujours sur les statistiques, mais qui fait la plus grande différence. Une présence physique imposant tout autant que mentale. Un leader silencieux de première classe. La grosse tête frisée prenait toute son ampleur sur le 200 par 85!

6. Doug Harvey (1947-1969)

1113 parties, 540 points, six Coupes Stanley et sept Norris

Il est le père des Orr, Coffey, Bourque et Potvin, en quelque sorte! Le premier défenseur offensif de l'histoire du hockey! Il était un maître des échecs comme ses grands joueurs russes. Il dominait le jeu dans toutes ses phases. Selon certains de ses coéquipiers de son époque, il aurait pu jouer à toute les positions. Un grand stratège du jeu s'il en fut un! Probablement de le voir aujourd'hui au 6e rang, certains de ses coéquipiers ont tourné de bord dans leur tombe!

5. Chris Chelios (1983-2010)

1651parties, 948 points, différentiel de plus-351, trois Coupes Stanley et trois Norris


« The godfather of USA hockey » c'est-à-dire, le parrain du hockey américain, rien de moins! 27 saisons dans la Ligue nationale. 27! C'est du jamais vu presque du domaine de l'impossible. Pour moi, et peut-être seulement moi, il fait partie de la pire transaction de l'histoire tous sports confondus, tous sports confondus! Il est parti ce jour-là pour Chicago pour un vieux Denis Savard sur une jambe sans « spinorama » inclus! Moi, j'aimais tellement Chelios, qu'avoir été le président de l'équipe, je l'aurais laissé bai**er ma femme!

4. Nicklas Lidstrom (1991-2012)

1564 parties, 1142 points, différentiel de plus-450, quatre Coupes Stanley et sept Norris

Lidstrom, comme le roc de Gibraltar, était imperturbable! Un défenseur à la limite de la perfection. Le meilleur de sa génération, et de très loin! Personne de son époque ne peut se comparer à lui. Le meilleur joueur suédois de tous les temps, un point c'est tout! Un beau patineur élégant, capable d'aller dans les coins, techniquement parfait et peut-être un plus que la perfection si c'est possible! Un oeuvre d'art sur patins! Un Picasso en mouvement! Le héros silencieux! Simplement l'un des meilleurs joueurs de l'histoire richissime des Red Wings de Detroit. Sur le podium, il est debout au premier rang avec Gordie Howe.

3. Denis Potvin (1973-1988)

1060 parties, 1052points, différentiel de plus-456, quatre Coupes Stanley et trois Norris

Il n'avait rien de plaisant à jouer contre Potvin. Le petit gars de Hull a fait la pluie et le beau temps avec les 67's d'Ottawa dans la ligue junior d'Ontario! Un dur de dur avec des mains de pianiste! Il peut être considéré comme l'inventeur des mises en échec avec la hanche, plusieurs adversaires en ont payé le prix, d'ailleurs. Premier choix au total du repêchage de 1973, il fut le choix le plus important dans l'histoire des Islanders et leur capitaine lors de leurs quatre victoires de la Coupe Stanley! Bon en offensive à sa façon, défensivement imbattable, robuste comme pas un, un leader d'exception. Si demain je devais choisir un joueur pour partir ma concession, il serait mon choix, sans l'ombre d'un doute. Avant un gardien, un ailier, un centre, je choisirais Denis Potvin! Pour moi, il représente le joueur parfait.

2. Raymond « Ray » Bourque (1979-2001)

1612 parties, 1579 points, différentiel de plus-527, une Coupe Stanley et cinq Norris


Monsieur Boston au même type que Ted Williams et Tom Brady! Voilà, il a les clés de la ville depuis longtemps. La seule tache à son dossier, c'est qu'il a remporté la Coupe Stanley ailleurs que dans l'uniforme des Bruins. Un défenseur aussi bon à l'offensive qu'à la défensive. Raymond n'aimait pas la défaite, il était très hargneux. Capable de jouer de finesse autant que de robustesse! Le prototype de défenseur parfait ou presque.

1 Bobby Orr (1966-1979)

657 parties, 915 points, différentiel de plus-582, deux Coupes Stanley, huit Norris, deux Conn Smythe, trois Hart et deux Art Ross

Il n'est pas seulement le meilleur défenseur de tous les temps, mais le meilleur joueur toutes positions confondues! Oui, meilleur que Gretzky, que Lemieux, que qui vous voudrez! J'ai le choix pour un 7e match de la Coupe Stanley entre Bobby Orr et Dieu, je choisis Orr, les deux yeux fermés. Sa meilleure saison à vie dans la Ligue nationale est complètement ridicule. Voici les chiffres :

* 78 parties, 37 buts, 102 passes, 139 points, plus-124

Voilà, ça résume assez bien Orr! Le seul bémol : sa blessure aux genoux. Il n'a joué que huit saisons complètes et à chaque fois, il a remporté le Trophée Norris!