La réussite de Jake Evans provient de son intelligence

Publié le 18 janvier 2021 à 8h55
PAR JEFF DROUIN

La quatrième unité du Canadien de Montréal est composée d'Artturi Lehkonen, de Paul Byron et du jeune Jake Evans, qui commence à en surprendre plus d'un. Cette combinaison possède de la vitesse et besogne de façon acharnée présence après présence, ce qui fait en sorte que, jusqu'ici, Claude Julien n'a aucunement envie de la démanteler.

Après avoir surpris l'an passé, Evans s'est taillé un poste avec l'équipe cette année et en l'observant attentivement, on comprend aussitôt les raisons pour lesquelles Claude Julien et son groupe comptent sur lui. Son intelligence. Son sens du hockey. Cette qualité fait en sorte qu'il sort son épingle du jeu depuis le lancement du calendrier. Oui, il n'y a que deux joutes de jouer, mais on sent l'aisance du 71 dans le rôle qu'on lui a donné.



Parlant de son intelligence. Lorsqu'il a fait scintiller la lumière rouge en désavantage numérique pendant le match de samedi, contre les Oilers, lors d'un deux contre un avec Paul Byron, il a opté pour lancer... ce qui s'est avéré la bonne décision.


«J'ai regardé mes options et pour être honnête, il n'y avait pas vraiment de ligne de passe pour rejoindre Pauly. Il y avait de la pression alors j'ai juste pensé à tirer et me diriger au but. J'ai pu profiter de mon retour de lancer. Je ne sentais pas le besoin de passer la rondelle. Je pensais juste que tirer était la meilleure option.» - Evans

Une décision judicieuse qui a été évidemment saluée par le pilote en chef, Claude Julien.

«Naturellement, un jeune joueur veut parfois en faire trop en tentant de faire plaisir à un vétéran. Mais il a fait le bon choix en ne forçant pas la passe et en récupérant son propre retour. C'était une bonne décision de sa part et cela montre encore une fois qu'il a un bon esprit de hockey. C'était le bon jeu à faire à ce moment-là.» - JulienMoi, je retiens deux choses au sujet d'Evans. La première, il affiche une moyenne de 1 minute 43 en désavantage numérique, prouvant que son coach lui fait amplement confiance. Puis, la seconde, il est passé de 14% (Leafs) à 50% (Oilers) dans le cercle des mises en jeu. La séance lors d'un entraînement a donc porté ses fruits. Il a le désir de s'améliorer afin de conserver son poste et jusqu'ici, personne ne peut lui enlever!
10 dernières chroniques
pub