L'histoire des Expos est remplie de pétards mouillés (selon un journaliste)

Publié le 30 novembre 2020 à 9h58
PAR JEFF DROUIN

Le site de La Presse a décidé de ramener, en quelque sorte, le show 110%. Chaque semaine, deux journalistes s'affrontent via un texte à partir d'un sujet donné et ils débattent à qui mieux mieux par la suite. Cette semaine, Richard Labbé affrontait Miguel Bujold afin de se bagarrer au sujet des Nordiques et des Expos. Dites-vous qu'en voyant le nom des Expos, je ne pouvais ignorer cette lutte puisque le baseball, ça me coule dans le sang... et je me braque lorsqu'on dénigre celui-ci.



Concernant le débat, j'ai opté pour m'attarder sur la déclaration suivante de Labbé, qui est sans doute pour le show, mais avec un soupçon de son opinion réel, selon moi : "Mon cher Mig, c’est bien là le plus gros problème des anciens fidèles des Expos comme toi : la nostalgie. Mais la nostalgie n’est plus ce qu’elle était, et dois-je te rappeler qu’à part de rares bons moments comme 1981 et 1994, l’histoire des Expos est dans les faits une suite de déceptions, de pétards mouillés (Floyd Youmans, quelqu’un ?) et de rangées de bancs vides dans le gros bol olympique." - Labbé

Mon ami Perry Gee, si tu lis ce texte, cette déclaration ne vient AUCUNEMENT de moi, OK?


C'est vrai qu'au Québec, le hockey est une religion. Lors des moments laborieux du Canadien, la baisse au guichet n'a pas été aussi drastique que les autres sports montréalais. Le CH pogne, peu importe. Tandis que l'Impact et les Alouettes se doivent de toujours offrir une formation gagnante afin de garder les gens intéressés. Pour ce qui est du séjour des Expos en sol montréalais, je le vois différemment.Lors du parcours des Expos, un certain Jeffrey Loria a sali le logo de Nos Amours et il s'est sauvé en 2002 en récoltant plusieurs millions. Il a en quelque sorte détruit cette équipe tant aimée des Montréalais. À la fin de leur parcours, les gradins étaient très clairsemés puisqu'aucun lion n'était en cage. Ce que je veux dire par là, ce que les vedettes comme Pedro, Larry Walker et Vlad n'y étaient plus. Ça prend ce genre de vedettes pour attirer la clientèle... Si le partage des revenus avait été en place à ce moment, les Expos seraient peut-être toujours les crampons à Montréal et avec une ou des vedettes au sein du club.

Et je n'ai pas parlé du Stade olympique...

Lorsque Stephen Bronfman et son groupe auront leur concession, parce que je fais plus qu'y croire, ils voudront et seront compétitifs. Comme Bujold l'a sagement indiqué, ils ne voudront pas servir de club-école aux Yankees ou aux Red Sox comme jadis. Hey, on parle d'une des plus grandes métropoles en Amérique du Nord, donc si Toronto connaît du succès avec les Jays, les Raps et les Leafs, Montréal peut en faire autant, non?

Vivement le retour de NOS AMOURS! J'y crois et je mise 2022, maximum 2023.
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