Kristopher Letang et Sidney Crosby se prennent pour Michael Jordan

Dans les années 2020, il commence à se faire rare que des joueurs ayant une éthique de travail irréprochable, remettre un coéquipier à sa place.

Toutefois, Kris Letang a admis que ce genre de situation arrive fréquemment chez les Penguins de Pittsburgh. Sidney Crosby et lui ne se gênent jamais pour dire les quatre vérités au visage de ceux qui le méritent. C'est comme cela que l'on s'améliore, selon ses dires.

« Honnêtement, oui, c'est encore possible, parce que je la vis chaque jour. Moi et Sid, on a une attitude, si tu ne veux pas donner le meilleur de toi-même. Si je ne fais pas la vie dure à Sid et s'il ne le fait pas avec moi, quand pourra-t-on s'améliorer? Il n'y aura pas de moment possible pour le faire. C'est un peu rendu plate, parce qu'on ne peut pas se parler dans le blanc des yeux et se dire les vraies affaires. Il faut tout le temps mettre des gants blancs, puis flatter toujours les gens dans le sens du poil. »

Letang a dit que cette méthode est digne du grand Michael Jordan, légende de la NBA.


« Comme Michael Jordan dit, penses-tu que l'autre va te donner un "break" durant le match demain soir, ou demander la permission de te bloquer et de te rentrer dedans? a poursuivi Letang, qui n'y est justement pas allé avec le dos de la cuillère pour livrer le fond de sa pensée. Pour moi, Jordan, qui en demande de plus en plus à ses coéquipiers, passe pour un tr$! de c*%, mais c'est sûr à 100 % qu'il a permis à neuf joueurs sur les autres 10 d'être meilleurs que prévu. Aujourd'hui, ces gars-là ont quoi, six bagues de championnat? Je ne sais pas pourquoi on le critique. »

Letang a déjà remporté trois championnats dans la LNH, soit en 2009, en 2016 et en 2017, alors semblerait-il que cette façon de procéder n'est pas aussi mauvaise que l'on peut croire. Le numéro 58 est prêt à tout pour remporter les grands honneurs, c'est le but ultime de tous les athlètes.

« Moi, je suis un athlète et je ne sais pas pourquoi je suis en train de jouer au hockey si ce n'est pas pour essayer de gagner un championnat. Donc, ça prend ce que ça prend, a-t-il déclaré. S'il faut une superstar comme Michael Jordan pour me dire que je suis pourri aujourd'hui et que je devrais commencer à me réveiller, bien c'est ça. À la fin, ils vont t'envoyer une lettre pour te dire de te réveiller? Non. »