Jeff Petry Norris est comme le bon vin

Publié le 20 janvier 2021 à 16h02
PAR JEFF DROUIN

Jeff Petry joue comme un Norris, encore une fois. Ce n'est pas la première fois que l'on colle Petry au Norris puisque la saison dernière, il a été fumant et rayonnant à maintes reprises. À partir de là, comment ne pas être en harmonie avec cette déclaration de David Ettedgui?



Reculons à l'an dernier. Entre le 21 et le 29 décembre, il a récolté un total de huit points, puis le 1er février contre les Panthers de la Floride, il a couronné la rencontre avec un total de quatre mentions d'aide. Il a toutefois eu quelques disettes, mais son parcours s'est conclu avec une récolte de 40 points en 71 joutes.

Lors des trois dernières campagnes, celui qui a été acquis par le Canadien de Montréal le 2 mars 2015 a fracassé les plateaux des 40 points et des dix buts. Un peu comme le bon vin, le numéro 26 devient plus savoureux en vieillissant et lui aussi est mûr pour gagner MAINTENANT.


Petry peut transporter le disque du nord au sud, revenir prendre sa position de base aussi rapidement que parti, tout en pouvant distribuer de bonnes mises en échec au moment opportun, ce qui fait de lui un défenseur détenant peu de failles dans sa game. Encore plus depuis trois ans, où plusieurs facettes ont été revues et corrigées afin d'atteindre son niveau d'excellence actuel.Si l'on revient dans le présent, Petry joue actuellement comme un Norris. Il est certes le meilleur élément du Canadien depuis le lancement de la saison, mais ça, personne ne semble oser le mentionner. Son compteur indique cinq points, dont deux buts, en trois duels. Son différentiel est à plus-3 et son temps moyen d'utilisation est de 22 minutes 24. Il est utilisé en moyenne près de 3 minutes en avantage numérique et il frôle les 4 minutes en désavantage numérique.

Il est l'un des joueurs à qui Claude Julien tape le plus souvent sur l'épaule, tout comme Phillip Danault, qui est également pratiquement de tous les combats.
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