Il y a un secret bien gardé chez le Canadien de Montréal

Publié le 10 juin 2021 à 16h43
PAR JEFF DROUIN

La manchette de Philippe Cantin, mercredi soir, à l'Antichambre m'a interpellée. Je n'ai pas visionné l'émission, mais seulement vu passer cette publication via Twitter : « Dominique Ducharme, le secret le mieux gardé du Canadien. »


Amplement d'accord, monsieur Cantin. On parle à outrance de Carey Price, de Corey Perry, du four pack défensif, de Cole Caufield, de Nick Suzuki ou de Tyler Toffoli, mais très peu de Dominique Ducharme. Pourtant, sans le calme, la patience et le style de coaching de Ducharme, le Bleu-blanc-rouge n'est fort probablement pas où il est au moment de composer ces quelques mots.

Le système de Dom Ducharme ne s'est pas installé par magie en criant « ciseau », ç'a pris des semaines, voire quelques mois, mais aujourd'hui, on s'aperçoit qu'effectuer des changements majeurs, c'est long. Aujourd'hui, on s'aperçoit que c'est payant puisque le Canadien se retrouve au sein du carré d'as avec quatre trios qui contribuent aux succès de ce clan soudé à l'unisson.


Comme Arpon Basu (The Athletic) l'a indiqué, le Canadien a sa propre façon de jouer. Le Canadien a sa façon de jouer et tous les joueurs la respectent à la lettre. Mais, à l'intérieur de ce système, chacun des quatre trios concoctés par Dominique Ducharme a développé ses particularités propres. Ducharme a mis quatre trios sur la table à dessin lorsqu'il a réintégré Cole Caufield et Jesperi Kotkaniemi, puis les quatre répondent présents à chacun des duels.


Ces quatre combinaisons-là, il les cherchait depuis tellement longtemps... et il les a trouvées lors d'un moment capital, soit les séries éliminatoires. Son calme, sa patience, son système et son désir de dialoguer un à un avec ses soldats font de lui un entraîneur pleinement respecté par ceux qui enfilent cet uniforme trois couleurs. Certains ne croyaient pas en lui, en le jugeant à partir de ses présences devant les lentilles, où il peut avoir l'air hautain et timide, mais en réalité, il démontre que ce n'est aucunement un hasard s'il a gagné partout où il est passé... retenez ça!
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