Eric Staal: Rien de concluant pour l'instant

Publié le 18 avril 2021 à 14h01
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Le 26 mars dernier, le Canadien de Montréal faisait l'acquisition du vétéran joueur de centre Eric Staal, en provenance de Buffalo. On parlait alors d'un bon mentor pour les jeunes et d'un ajout d'expérience au centre et en séries. À son premier match, Staal a remporté 78% de ses mises en jeu en plus de marquer le but gagnant en prolongation.

On était donc en voiture, n'est-ce pas !?

Eh bien, non. Ce but à 3 contre 3 est encore aujourd'hui le seul point qu'a récolté Staal en 8 matchs dans l'uniforme Tricolore, portant son total à 11 points en 40 matchs depuis le début de la saison (Buffalo + Montréal). On croyait tous que ses performances avec les Sabres étaient à prendre avec un grain de sel, mais force est d'admettre que le meilleur du vétéran de 36 est bel et bien derrière lui.

Voici les statistiques d'Eric Staal depuis son arrivée à Montréal :


- 8 matchs

- 1 but (1 point)

- Différentiel de -8

- 9 tirs au but


Il gagne des mises en jeu (59,3%), ce qui est une réelle difficulté du côté du CH cette saison, mais c'est là une des seules choses qu'il apporte à Dominique Ducharme présentement. Il a débuté au centre du 2e trio de l'équipe, prenant la place de Jesperi Kotkaniemi, mais à la suite d'une série de défaites, il a finalement été relégué au centre du 4e trio et a pris la place de Jake Evans. Il est passé de 28 présences et 17 minutes de temps de jeu à 13 présences et 10 minutes de temps de jeu hier soir face aux Sénateurs d'Ottawa.

C'est dommage, mais le constat est tel que Staal n'apporte rien au Canadien présentement. Il est lent et ne génère rien offensivement en plus de prendre la place d'un jeune (Evans) fougueux et rapide. Bien qu'ils soient équivalents sur la feuille de pointage, Evans, pour les raisons préalablement nommées, est en mesure de créer des revirements et effectue un relativement bon travail en échec-avant.




Pour l'instant, il est difficile de simplement le retirer de la formation en raison de toutes les contraintes du club reliées au plafond salarial. Plusieurs aimeraient voir le jeune Cole Caufield avoir sa chance, mais la réalité n'est pas aussi simple que de remplacer Staal par Caufield en claquant des doigts, malheureusement.

Si un joueur devait passer par le ballottage, cela risque d'être Paul Byron, encore une fois, afin de réduire le poids de son contrat sur la masse de l'équipe. Reste à voir si Marc Bergevin trouvera le moyen de continuer à jongler avec son alignement... en espérant qu'Eric Staal retrouve son jeu.

À suivre...
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