Des membres du groupe de Montréal étudieraient les livres des Rays de Tampa Bay

Publié le 2 décembre 2020 à 11h57
PAR JEFF DROUIN

Le groupe de Stephen Bronfman se tient silencieux en ce temps de pandémie, ce qui est tout à fait normal dans de telles circonstances. Comme Jean-Luc Legendre l'a si bien caricaturé, "les considérations envers les préposés aux bénéficiaires sont enfin devenues plus importantes que celles d'un frappeur désigné". En plein dans le mille, comme dirait l'autre.



Néanmoins, ça n'empêche aucunement le dossier du partage des Rays entre Tampa Bay et Montréal de progresser vers la bonne avenue. Selon des informations récoltées par l'ami Frédéric Daigle, qui est l'un des journalistes les plus collés à ce dossier, des membres du groupe de Montréal éplucherait les livres des Rays de Tampa Bay.

«Il y a des gens du groupe de Montréal qui passent beaucoup de temps à étudier les livres des Rays et le montage financier. Ça aussi, ça avance!» - Frédéric Daigle, la Presse Canadienne


Ces infos-là, le groupe de Bronfman ne les a pas officialisées puisque celui-ci demeure silencieux au sujet de ce dossier. On ne souhaite pas accorder d'entrevues à ce sujet, ce qui est un signe positif et significatif à mes yeux. J'vous le dis, je préfère un chien qui ne jappe pas à un chien qui jappe sans arrêt, c'est plus crédible (clin d'oeil au maire Labeaume). C'est simple, depuis le dépôt du Bassin Peel en mars dernier, c'est le silence radio.

Malgré des inquiétudes face à l'économie actuelle, le groupe montréalais composé entre autres de Stephen Bronfman, Stéphan Crétier (Garda World), Alain Bouchard (Couche-Tard), Eric Boyko (Stingray) et Mitch Garber a certes toujours de bonnes poches. Je crois sincèrement qu'ils ont encore l'étoffe pour passer à l'acte malgré cette crise économique, surtout après la vente des Mets de New York au coût de 2.4 milliards de dollars. Je suis persuadé qu'ils sont toujours aussi solides qu'il y a 10 mois.

Si les Mets n'ont pas perdu de valeur pendant cette crise, c'est un bon signe, n'est-ce pas?Le proprio des Rays, Stuart Sternberg, est lui aussi très silencieux, donc c'est impossible de savoir si son ambition a changé à cause de cette pandémie mondiale. Est-il moins excité par cette idée de garde partagée? S'il est en mode silence, c'est bon signe, non?

Pour ce qui est d'une possible expansion, si ça ne fonctionne pas avec les Rays, j'en suis moins certain, mais c'est un dossier que je ne souhaite pas toucher en ce moment. De mon côté, on m'avait glissé en coulisses de surveiller les années 2022 et 2023 maximum... À suivre.
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