Cole Caufield a marqué l'imaginaire de Tony Granato

Publié le 8 mars 2021 à 16h00
PAR JEFF DROUIN

Cole Caufield est un joueur spécial. Mon métier, ce n'est pas de prédire l'avenir, mais de me concentrer sur ce que je vois dans le moment présent dans le monde du hockey. Caufield deviendra-t-il un marqueur « élite » au sein de la Ligue nationale? Sincèrement, je n'en ai aucune idée! Ce qui est tangible en ce moment dans le cas de l'espoir du Canadien, c'est qu'il a marqué l'imaginaire de son entraîneur, Tony Granato.

Mine de rien, ce gars-là, Granato, a joué un total de 774 rencontres au sein de la Ligue nationale et il a récolté un total de 492 points, dont 248 buts, au passage. On peut certes qualifier sa carrière professionnelle de belle, right? Cela dit, le pilote en chef des Badgers de l'Université du Wisconsin a encensé, et pas à peu près, Caufield, qu'il a entraîné lors des deux dernières campagnes.

« Je ne pourrai jamais entraîner un autre joueur avec cette touche (de marqueur)! »




Grant McCagg a également indiqué, toujours au sujet de Cole Caufield, que Joe Pavelski, un ancien des Badgers, a téléphoné Caufield afin de lui indiquer que ses enfants voulaient savoir quel type de courbe il utilisait sur son bâton. Elle est pas pire, celle-là. Mine de rien, Joe Pavelski a 12 filets cette année et 381 au compteur en carrière. Pas mal!

On jase là, le numéro 8 des Badgers, qui pourrait rejoindre le Canadien de Montréal à la suite des éliminatoires de la NCAA, a eu tout un impact au sein de son club. Il a ni plus ni moins, avec Dylan Holloway, transporté le club sur ses épaules, alors qu'aucun spécialiste prédisait un championnat pour cette formation. Sérieusement, il a marqué pratiquement un but par match, soit 25 buts en 28 joutes (46 points).



Au départ, tous les spécialistes indiquaient que les Badgers allaient connaître une saison très médiocre, mais ce ne fut pas le cas parce que deux grands joueurs en ont décidé autrement. Un beau récit, n'est-ce pas?
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