Certains pointent Jesperi Kotkaniemi pour le revers du CH

Publié le 21 juin 2021 à 8h57
PAR JEFF DROUIN

Ce matin, je cherchais comment déposer un texte sans pointer le boulot merdique des arbitres, mais, honnêtement, ce n'est pas possible. Comment être objectif lorsqu'un officiel, Chris Lee, pour ne pas le nommer, s'est retrouvé aux premières loges du punch qu'a servi Brayden McNabb à Nick Suzuki, sans toutefois décerner une pénalité?


C'est bien beau chercher un coupable chez le Canadien de Montréal, mais l'équipe a joué une joute défensive impeccable. OK, c'est vrai que Jesperi Kotkaniemi a peut-être été erratique sur le filet gagnant, lui qui a raté sa couverture défensive, tout comme son pivot... Mais est-ce la raison de cette défaite?




Pour moi, ça va plus loin que cette séquence individuelle. Même si les arbitres tentent de dessiner l'issu d'un match, comme ne pas appeler les pénalités évidentes ou donner un 5 c. 3 d'une minute 48 secondes au Knights, il ne faut pas omettre non plus que les zébrés ont donné un avantage numérique au CH à la fin du deuxième engagement et que les unités spéciales n'ont pas réussi à capitaliser. J'essaie juste de trouver un point « pour », pour les officiels.

Honnêtement, Robin Lehner est peut-être la raison du pourquoi du comment les Knights ont soutiré ce gain des mains du Canadien, non? Lehner a été impérial devant son filet en réalisant plusieurs arrêts clés, permettant aux siens de demeurer dans la rencontre. Disons que le grand Suédois a fait preuve de caractère lors de cette première sortie depuis la fois où il a accordé sept buts à l'Avalanche du Colorado.

Le Bleu-Blanc-Rouge est certes agacé par cette défaite crève-coeur, mais retenez une chose, les boys : se retrouver en prolongation pendant les séries éliminatoires, c'est comme lancer un 25 cennes dans les airs. On ne sait pas réellement de quel côté ça peut tomber. En tout cas, de mon côté, ç'a toujours été ma vision concernant une prolongation puisque ça se termine dès qu'un but est marqué. Voilà mon constat de la chose.

Pis les arbitres... OK, j'arrête!
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