Barry Trotz a varlopé l'un de ses joueurs aux médias

Publié le 18 janvier 2021 à 12h00
PAR JEFF DROUIN

Le week-end dernier, Cal Clutterbuck a atteint son gardien Semyon Varlamov, lors de l'échauffement, directement au niveau de la clavicule/épaule gauche. Ce n'était pas un tir mou, mais plutôt assez sec. À cause de cette absence mentale temporaire de Clutterbuck, Varlamov a dû déclarer forfait et laisser son filet à son adjoint Ilya Sorokin. Le résultat final a été aussi atroce puisque les ouailles de Barry Trotz se sont inclinées 5-0, lors de ce deuxième duel au Madison Square Garden.



À la suite de ce combat, Trotz était furieux face à la situation qui s'est produite lors de l'échauffement. Cette séquence fut certes l'un des éléments qui ont causé ce revers aussi "prononcé" des Islanders, qui, pourtant, avaient démontré de belles choses lors du premier face à face entre les deux clubs (gain de 4-0).

«Évidemment, on a dû l'envoyer dans la mêlée en des circonstances très difficiles (à propos de Sorokin). Nous avons nous-mêmes blessé "Varly" avant la rencontre. Selon moi, c'est pratiquement inacceptable. À mes yeux, c'est comme frapper votre quart-arrière au cours de l'avant-match. Les joueurs doivent savoir que leur gardien est presque le gars le plus important de leur formation. Ils doivent s'assurer qu'il soit prêt. Certains ne pensent pas.» - Trotz


Comme je l'indiquais plus haut, lorsqu'un tel scénario se présente pendant un échauffement, ça peut se transposer dans la façon de jouer de l'équipe et c'est exactement ce qui s'est passé :

«La façon de se préparer à l'échauffement n'était pas juste pour Ilya, ni pour "Varly". Tout cela a commencé au cours de la séance et ça s'est poursuivi pendant toute la partie!» - Trotz

Mine de rien, Trotz a tout de même utilisé son attaquant physique pendant un peu plus de 15 minutes (incluant un total de 5 minutes 07 en désavantage numérique), lui qui a dirigé trois tirs au filet en plus d'avoir distribué trois mises en échec. Pas mal pour un gars qui aurait dû aller dans le coin, héhéhé.
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