Antoine Roussel ne s'est pas retenu pour livrer sa pensée à la LNH

Antoine Roussel, je le prends dans mon club demain matin. Le type de joueur que tu détestes lorsqu'il joue contre toi et que tu aimes d'amour s'il figure au sein de ton équipe. Roussel, il n'a pas peur de se salir le nez sur la patinoire et hors de celle-ci, il reste authentique, franc et direct. Lui, il dit les choses comme elles sont. Point.

À VOIR | L'agitateur des Canucks ne mâche pas ses mots 😳😳😳 https://t.co/kjShM4npJd— JiC TVA Sports (@jic_tvasports) February 25, 2021

Hier, la petite peste était sur les ondes de l'émission JiC et il s'est prononcé au sujet du « sucker-punch » qu'il a envoyé à Jesse Puljujarvi mardi soir. Le Finlandais a refusé de danser avec le numéro 26, alors qu'il aurait dû le faire, selon ses dires très directs. Je ne recomposerai pas ses propos en mes mots, je préfère livrer sa déclaration directement puisqu'elle est trop succulente.

« Moi j'ai un problème, Jean-Charles, avec les gens qui ne répondent pas de leurs actes. Puljujarvi me frappe à la tête, je le pousse, il me pousse. Dans le hockey que j'ai connu à mon arrivée dans la Ligue nationale, quand je me fais pousser à nouveau après ça, c'est game on. Y'a pas de tutu ou de j'envoie un faire-part à ta mère pour demander si on peut aller danser là. C'est let's go. C'est ça qui me dérange un peu. Ces gars-là ont une marge de manoeuvre que je n'aurais pas et, aujourd'hui, moi j'ai une amende de 5000$ qui n'a pas rapport. » - Roussel


Ouch. Des mots très durs à l'endroit de la Ligue nationale de hockey et Puljujarvi. Cet épisode lui a donc valu une amende de 5000$, que Roussel ne croit pas mériter au final. Dans un sens, il a raison... mais en même temps, la LNH tente de protéger ses joueurs. Quoiqu'elle n'est pas toujours constante dans ce domaine, mais ça, c'est un autre débat.